Réunis à l'appel de l'association de sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (Aspap), les manifestants ont évoqué les 130 attaques (ovins, ruches et bovins) dues, selon eux, à l'ours dans ce secteur des Pyrénées, et particulièrement la mort de huit veaux ainsi que la disparition de quatre autres dans le massif d'Aston, en Haute-Ariège, le 30 août dernier. Jusqu'à présent, l'équipe de suivi de l'ours s'est refusée à imputer à l'ours les dégâts constatés dans cette zone de l'Ariège.
Eviter les amalgames
Les manifestants, dont une délégation a été reçue par le préfet Yves Guillot, estiment que "la frilosité des autorités" tient à l'impact important que de telles attaques peut avoir sur le public, mais également au coût de l'indemnisation des éleveurs bovins si les attaques sont reconnues être celles d'un plantigrade. Ils demandent à l'Etat de reconnaître "que les attaques sont dues à l'ours". Ils réclament des mesures d'accompagnement des troupeaux bovins au même titre que ceux prévus pour les ovins. Ils souhaitent enfin que des vétérinaires assermentés assistent l'équipe de suivi des ours pour l'analyse des dégâts subis par les animaux susceptibles d'être attaqués par les plantigrades réintroduits dans les Pyrénées depuis 1996.
Lors d'un point-presse organisé après l'entrevue accordée aux éleveurs, le préfet a indiqué qu'il avait demandé une expertise de l'école vétérinaire de Toulouse sur les bovins décédés. "Il faut éviter les amalgames même si les veaux morts se trouvaient sur une estive régulièrement visitée par l'ours". Le préfet Guillot a cependant ajouté que les premières analyses pouvaient laisser penser à une septicémie, qui serait à l'origine de la mort des bovins.
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