Pour la direction de l'entreprise européenne de recherche en biotechnologie végétale, cette décision est la conséquence du manque de courage des dirigeants français sur le dossier OGM et de la poursuite des actions des faucheurs volontaires.
« 12 détruits à ce jour, c'est catastrophique »
Depuis sa création, Biogemma « n'a cessé de réduire le nombre d'essais en plein champ et cette année on atteint le fond avec seulement 18 essais dont 12 détruits à ce jour, c'est catastrophique », regrette Michel Debrand, président-directeur général de la société. Ce dernier entend « tirer les conséquences » de ce climat hostile aux OGM.
Biogemma abandonne donc son territoire d'origine et entend se tourner davantage vers l'étranger, comme l'explique Michel Debrand : « On a passé un partenariat avec la société indienne Avesthagen, et on regarde aussi vers les Etats-Unis. »
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