"Je m'attendais à un message un peu corsé de mécontentement. J'ai trouvé les Australiens au contraire très ouverts sur notre position, comprenant très bien que nous avons des intérêts fondamentaux à défendre notre agriculture et notre industrie agro-alimentaire", a déclaré M. Bussereau à son arrivée en Nouvelle-Calédonie. A l'invitation du gouvernement, le ministre avait auparavant passé trois jours en Australie, où il a notamment rencontré son homologue Peter McGoran. "J'ai essayé d'expliquer aux Australiens qu'il ne fallait pas qu'ils tirent leur agriculture vers le bas en se situant uniquement dans le camp des pays produisant à bas prix et voulant démanteler les marchés internationaux", a également déclaré Dominique Bussereau.
La question de la baisse des subventions agricoles et des droits de douanes de l'Union Européenne a contribué à l'échec des dernières discussions fin juillet à Genève de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les 149 membres de l'OMC ont décidé de suspendre sine die le cycle de négociations de Doha (Qatar), lancées en 2001 et qui visent à libéraliser les échanges commerciaux. Alors que la France et l'Australie sont confrontées à une "surproduction de vin", le ministre français a par ailleurs indiqué qu'un "accord devrait intervenir prochainement entre l'UE et l'Australie sur la défense de nos appellations contrôlées".
Le ministre a également annoncé la signature définitive "avant la fin de l'année" d'un accord de coopération entre la France et l'Australie sur la surveillance maritime dans la zone des Terres australes et antarctiques françaises. Dominique Bussereau est en Nouvelle-Calédonie jusqu'à samedi.
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