L'évolution de la fièvre catarrhale ovine en Belgique conduit la France, désormais concernée par les zones réglementées autour des foyers belges, à adapter son dispositif de surveillance conformément aux dispositions de la réglementation communautaire.
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Liste des arrondissements réglementés
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Cette maladie n'affecte pas l'homme et n'inspire donc aucune inquiétude ni pour la population, ni pour le consommateur.
Non contagieuse
La fièvre catarrhale ovine (Fco ou maladie de la langue bleue) est une maladie virale des ruminants non contagieuse. Elle est transmise par un moucheron. La Fco touche principalement les ovins et dans l'épizootie actuelle les bovins. D'autres ruminants (chèvres, ruminants sauvages) sont également sensibles à la maladie mais n'expriment pas de symptômes.Comme le prévoit la réglementation européenne relative aux mesures de protection contre la Fco, la Belgique a mis en place des zones réglementées et des mesures sanitaires. Les zones englobent une partie de départements français limitrophes (voir ci-contre). La France applique donc les dispositions spécifiques aux zones de surveillance délimitées dans un rayon de 150 km autour d'un foyer : interdiction de sortie des ruminants de la zone concernée. Seuls les mouvements au sein de la zone de surveillance sont autorisés.
Surveillance sérologique de 60 cheptels
L'apparition de foyers de fièvre catarrhale ovine aux Pays-Bas, puis en Belgique et en Allemagne, avait déjà conduit la France à renforcer, dès le 23 août, son dispositif de surveillance sanitaire autour de trois axes :- renforcement du dispositif de surveillance clinique sur l'ensemble du territoire : sensibilisation des vétérinaires sanitaires et des éleveurs , pour une détection précoce de la maladie ;
- renforcement de la surveillance dans les six départements frontaliers (Aisne, Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle et Nord) comprenant une surveillance sérologique de 60 cheptels de la zone frontalière avec la Belgique et une surveillance des populations d'insectes potentiellement vecteurs de la maladie ;
- contrôles des ruminants originaires des zones infectées introduits depuis le 1er juin 2006 en France. Une analyse sérologique est réalisée sur chaque animal.
Aucun cas n'est identifié actuellement sur le territoire français. Les premiers résultats des analyses sont attendus dans la journée du mardi 29 août 2006. Ils permettront de savoir si les mesures adoptées doivent être renforcées.

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