Les zones réglementées mises en place par la Belgique englobent aussi six départements limitrophes: Aisne, Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle et Nord. "La France applique donc les dispositions spécifiques aux zones de surveillance délimitées dans un rayon de 150 kilomètres autour d'un foyer : interdiction de sortie des ruminants de la zone concernée.
Seuls les mouvements au sein de la zone de surveillance sont autorisés", explique le ministère dans un communiqué. Le ministère rappelle que la France avait été conduite, après l'apparition de foyers de fièvre catarrhale ovine aux Pays-Bas, puis en Belgique et en Allemagne, à renforcer la surveillance sanitaire dès le 23 août. Ce dispositif consiste à renforcer le dispositif de surveillance clinique sur l'ensemble du territoire: sensibiliser les vétérinaires sanitaires et les éleveurs pour une détection précoce de la maladie. Il prévoit aussi pour les six départements frontaliers une surveillance sérologique de 60 cheptels de la zone frontalière avec la Belgique et des populations d'insectes potentiellement vecteurs de la maladie. Enfin une analyse sérologique est effectuée sur chaque ruminant, originaire des zones infectées, qui a été introduite depuis le 1er juin dernier en France.
La fièvre du mouton, plus communément appelée maladie de la langue bleue, est une infection virale transmise par les Culicoides, une espèce de moucherons piqueurs. Elle se traduit par de fortes fièvres, un gonflement de la tête de l'animal et le bleuissement de sa langue et peut également se transmettre aux bovins et caprins, sans causer de maladie. La maladie de la langue bleue ne présente aucun risque de transmission à l'être humain.
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