Dans le même temps, ces experts des Etats membres de l'Union européenne ont élargi la zone de surveillance, dans laquelle les mouvements de bêtes sont strictement contrôlés. Elle comprend désormais l'ensemble de la Belgique et du Luxembourg, l'essentiel des Pays-Bas, certaines zones des Länder allemands de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Rhénanie-Palatinat, Sarre et Hesse, ainsi que certaines zones des départements du nord et du nord-est de la France.
Jusqu'à présent des foyers de fièvre catarrhale ont été découverts dans des élevages aux Pays-Bas --où la maladie dite de la langue bleue s'est déclarée il y a deux semaines-- puis en Belgique et en Allemagne. A proximité de ces foyers, dans un rayon de 20 kilomètres, tout mouvement de ruminant est interdit, sauf, et c'est nouveau, pour aller à l'abattoir. Ce qui permettra aux éleveurs, qui réclamaient cet assouplissement, de vendre leur viande, à condition bien sûr qu'il s'agisse d'animaux sains, un certificat vétérinaire faisant foi.
Dans la zone de surveillance élargie, qui correspond à un rayon de 150 kilomètres autour des foyers, les mouvements de ruminants, qui étaient autorisés seulement à l'intérieur de la zone, sont désormais autorisés aussi vers l'extérieur pour les bêtes saines. Les exportations de bétail vivant sont donc de facto de nouveau autorisées, à la satisfaction des éleveurs, sous réserve de certificats vétérinaires et de l'accord des Etats membres où les bêtes sont importées. Par ailleurs, le virus de la fièvre catarrhale a été identifié comme provenant d'Afrique subsaharienne, a annoncé plus tôt lundi la Commission européenne.
Ce type de virus "n'a jamais été signalé en Europe auparavant", a indiqué le laboratoire de référence communautaire de Pirbright (Royaume-Uni) et on "ignore comment il est arrivé en Europe", a déclaré un porte-parole.
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