Une race rustique présente aux quatre coins du monde

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A l’occasion du concours national qui clôture les journées internationales de la race Salers en Auvergne dans le berceau de la race, rappel des qualités de la race qui lui ont permis de s’exporter aux quatre coins du monde.


La salers, 4e race allaitante de France avec 205.000 vaches (© DR)
La Salers est une petite race rustique originaire de la cité médiévale du même nom en Auvergne. Elle est reconnaissable à sa robe acajou frisée et ses longues cornes, en forme de lyre.
C’est  la  4e race  allaitante  de  France  avec  205.000  vaches,  derrière  la Charolaise  avec  1,8  million de  vaches,  la  Limousine  avec  970.000  vaches  et  la  Blonde  d’Aquitaine  avec  483.000  vaches.  Les  qualités  de  la  Salers  lui  ont  permis  de  s’exporter  sur  les  5 continents. Elle est actuellement présente dans plus d’une trentaine de pays : Angleterre, Ecosse,  Irlande, Espagne, Portugal, Suisse, Allemagne, Pays de l’Est, Russie, Etats-Unis, Canada,  Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil, Zimbabwe…

Cinq qualités majeures

Rustique, la salers s’adapte à tous les milieux et toutes les conditions d’élevage. Gràce à la qualité de ses aplombs, la vache Salers peut marcher sur des  sols caillouteux ou humides et sur des reliefs escarpés. Son poil frisé et la pigmentation brune de ses muqueuses lui permettent de  vivre dans des régions aussi bien froides que chaudes avec de fortes amplitudes de température (Texas et Sibérie)

Maternelle, la vache salers donne une bonne production laitière garantissant des veaux lourds au sevrage sans complémentation, affirme l’Upra Salers. La Salers offre une grande capacité à  mobiliser ses réserves corporelles pour  assurer  l’allaitement  du  veau  même  en  période  difficile  et  à  reconstituer rapidement ces mêmes réserves. C’est sa grande capacité  d’ingestion des fourrages  grossiers  et d’utilisation de  l’herbe qui assure une bonne production laitière et garantit une bonne croissance du  veau sans complémentation.
Selon l’Upra , « la  Salers  permet  d’augmenter  le  poids  des  veaux,  d’améliorer  le  classement  des  carcasses  tout  en  maintenant  les  qualités  d’élevage  et  de reproduction du cheptel autochtone ».

Docile, la salers est adaptée au système d’élevage extensif et d’agriculture durable
Les systèmes extensifs conviennent parfaitement à ces animaux « qui conservent un comportement calme même dans des systèmes avec une intervention réduite de l’homme », souligne l’Upra qui estime que sa capacité à valoriser des fourrages grossiers en fait la reine du développement durable et de l’entretien de l’environnement.

Moderne : une facilité d’élevage pour une meilleure qualité de vie !
« Sa  facilité  de  vêlage  se  traduit  par  une  facilité  de  conduite  accrue  et  une  surveillance du troupeau réduite » explique l’Upra «  ce qui apporte une qualité de vie adaptée à la société d’aujourd’hui. Une facilité de conduite  qui est conservée même en croisement avec des taureaux à forte musculature (Charolais), précise encore l’Upra.

Enfin la rentabilité, est aussi une des qualités majeures de la race. Selon l’Upra, les frais  vétérinaires sont limités et une  bonne  production  de  lait  et  un  taux  de production numérique élevée (1 veau par vache et par an) assurent la rentabilité  économique de l’exploitation.


Maternelle, la vache salers donne une bonne production laitière garantissant des veaux lourds au sevrage sans complémentation (© DR)

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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