Des associations de consommateurs et d'usagers de l'eau ont dénoncé aujourd'hui à Angers "l'insuffisance", selon elles, des mesures de lutte contre la sécheresse prises en Maine-et-Loire.
"Concernant la Loire en particulier, ces mesures sont trop tardives et peu conformes avec ce que l'on peut constater visuellement et techniquement sur le fleuve", estime Jacques Lacroix, le président de la coordination Eau 49 qui réunit une vingtaine de collectifs et associations d'usagers de l'eau et des organisations de consommateurs (Attac, Indecosa CGT, Familles Rurales).
Sur les 19 bassins versants suivis par la Mission InterServices de l'eau de Maine-et-Loire, neuf sont soumis aujourd'hui à des interdictions totales de prélèvement, six à des restrictions (de 10h à 20h) et quatre, dont la Loire, à de simples mesures de vigilance sans contrainte sur les prélèvements. "Le débit de la Loire était de 130m3/seconde ce matin à Montjean-sur-Loire et il ne risque pas de remonter, pourquoi ne pas prendre des mesures plus restrictives dès maintenant ?", s'interroge Jacques Lacroix.
La coordination Eau 49 pointe en particulier du doigt le fonctionnement de la nouvelle station de pompage de Saint-Martin-de-la-Place, mise en service au début du mois de mai pour alimenter les systèmes d'irrigation d'une soixantaine d'exploitations agricoles, horticoles et maraîchères de la vallée de l'Authion, au nord de la Loire, entre Angers et Saumur. "C'est un équipement qui a coûté plus de 16 millions d'euros, financé à 100% par des fonds publics mais pour lequel il est impossible de savoir quels sont les prélèvements réellement effectués", critiquent les responsables d'Eau 49. A la Direction régionale de l'environnement (Diren) à Orléans (Loiret), on indique aujourd'hui encore que la situation de la Loire "n'est pas catastrophique" et que "le soutien à l'étiage fonctionnait encore bien".
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