Sur ces 18 cas, 17 sont décédés, selon ce point basé sur les dernières données arrêtées au 30 juin. Il s'agit de 8 hommes et de 9 femmes. Cinq personnes résidaient en Ile-de-France et 12 en province. L'un d'eux "avait séjourné très régulièrement au Royaume Uni pendant une dizaine d'années à partir de 87". Les décès de ces patients, âgés de 19 à 58 ans au moment de leur disparition, sont respectivement survenus "en 1996 (1 cas), 2000 (1 cas), 2001 (1 cas), 2002 (3 cas), 2004 (2 cas), 2005 (6 cas) et 2006 (3 cas)".
Ces 17 victimes du nvMCJ identifiées en France partagaient un profil génétique commun (dit "homozygotes Met-Met") et ne présentaient aucun facteur de risque identifié pour les autres formes reconnues de MCJ (forme classique, héréditaire, acquise à l'hôpital par un traitement contaminé, telle une hormone de croissance autrefois extraite de cadavre ou une greffe de tissu contaminé...). Le nvMCJ - la forme humaine de la maladie de la vache folle (ESB: encéphalopathie spongiforme bovine) - est liée à l'ingestion de produits bovins contaminés, comme la cervelle. La Grande-Bretagne, où est apparue l'épidémie de la vache folle, comptait, au 3 juillet, 161 cas du nouveau variant, dont cinq malades vivants.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?