Avec 14,9 millions de porcs en production en mai 2006, le cheptel porcin français baisse de 1,4% par rapport à 2005, selon le service central des enquêtes et études statistiques (Scees) du ministère. Ce recul est plus marqué que celui des trois dernières années qui restait inférieur à 0,4%, souligne le ministère. "Les règles environnementales très contraignantes brident la production française", a déclaré à l'Afp Guillaume Roué, président d'Inaporc, l'interprofession de la filière porcine, pour expliquer cette diminution.
La consommation de porc, la première viande consommée en France, continue également sa baisse, amorcée en 1990, malgré la crise de la grippe aviaire qui a affecté la consommation de volailles mais a profité à la viande de boeuf et de veau mais surtout au poisson. En 2005, la consommation de viande de porc par habitant est tombée sous les 35 kg par habitant et par an (34,5) contre 35,2 en 2004 et 35,4 en 1990, selon les chiffres rendus publics mardi lors de l'assemblée générale d'Inaporc. Les régions situées dans l'ouest de la France (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes et Basse-Normandie) réalisent un peu plus des trois-quarts des abattages de porcs (24,932 millions en 2005 soit une baisse de 1,7% par rapport à 2004).
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