Carte d’identité du nouvel Institut pour la filière porcine

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Le nouvel institut de la filière porcine, Ifip, est né *. Pourquoi ? Comment ? Avec quels statuts ? Quelles conséquences ? Et quelles ressources ? Carte d’identité.

* Lire à ce sujet : Filière porcine - L’institut technique du porc (Itp) devient institut de la filière porcine (Ifip), en cliquant Ici 

L’Ifip, institut de la filière porcine, est né ce 14 juin 2006, d’un regroupement des activités de recherche-développement de l’Itp et du Ctsccv (Centre technique de la salaison, de la charcuterie et des conserves de viandes). ( )

Pourquoi ?


L'Itp est devenu l'Ifip (© DR)
Au sein de la filière porcine, les enjeux des différents métiers, allant de la production à la transformation, sont de plus en plus étroitement liés (compétitivité des entreprises, innovation dans les produits, durabilité des bassins de production, image de la filière, etc.) ; l’expertise économique et technique fournie par le nouvel Institut doit désormais prendre en compte l’ensemble des métiers de la filière.

L’Interprofession Inaporc est un lieu d’expression des besoins du secteur en termes de références économiques et techniques ; le nouvel Institut vise à répondre à ces attentes interprofessionnelles.

Le Ctsccv et l’Itp disposaient chacun de leur côté de compétences sur la technologie et la microbiologie des produits carnés ; leur assemblage dans une même entité est donc aisé et facilite l’organisation des travaux de recherche et développement.

Le regroupement des activités de l’Itp et du Ctsccv permet une réduction des charges tout en maintenant les services collectifs aux opérateurs de la filière.

Comment ?

La création du nouvel Institut s’est réalisée en deux temps :

  • une reprise des activités de R&D du Ctsccv par l’Itp  (12 salariés au total),
  • un changement de nom et de statut de l’Itp.

Statuts ?

Au sein de l’Itp, le collège production disposait de la majorité absolue (20 sur 29)

Le changement de statut porte sur la composition du Conseil d’Administration qui comporte désormais une représentation équilibrée des secteurs de la filière : production (11/31), alimentation / génétique (5/31), viandes fraîches (7/31), produits transformés (7/31).
Inaporc  dispose d’un siège (1/31).
Le président reste issu du collège « production ».

Conséquences ?

Au sein du nouvel Institut, les fonctions de veille économique, d’évaluation de la compétitivité et d’analyse des marchés portent sur l’ensemble de la filière de la production à la distribution.

Les activités de recherche et développement concernant la technologie et la microbiologie des viandes fraîches, des produits élaborés et des produits transformées sont regroupées dans un même pôle sous la responsabilité d’Anne Lacoste .
Dans le prolongement de ces activités de recherche et développement, les services aux entreprises (expertises, audits, bonnes pratiques, HACCP, plans de contrôle, veille réglementaire et maintenance du code des usages, etc.) seront maintenus.
Les activités de recherche et développement sur les produits transformés seront conservées sur le site de Maisons-Alfort pour :
- bénéficier de la synergie avec l’Ecole Vétérinaire et l’AFSSA sur les questions de sécurité alimentaire sur les plans scientifique et logistique,
- disposer des installations du laboratoire de bactériologie déjà en place

Les activités concernant les techniques d’élevage et l’appui aux opérateurs génétiques sont maintenues en l’état.

Les services horizontaux (direction, formation, communication, comptabilité) sont communs d’où la réduction des charges.

Ressources ?

l’Itp a aujourd’hui une situation financière saine après 3 ans de réduction drastique des charges.
Le Ctsccv n’a pas eu le temps de s’adapter financièrement à la réduction des ressources liée à la disparition de la taxe parafiscale. Ceci conduit aujourd’hui à supprimer les activités d’analyses de routine (analyses sensorielles, bactériologiques et chimiques) devenues non rentables.

Le nouvel Institut trouvera son équilibre financier d’une part en répondant aux besoins des organisations professionnelles et de l’interprofession, et d’autre part en étant performant sur le marché des appels d’offres européens et français.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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