La France, qui aurait souhaité notamment obtenir une prise en charge à 50 % pour l’ensemble des actions prises en faveur de la filière, en particulier pour soutenir les opérations de déstockage n’a pas été entendue par Bruxelles.
Mariann Fischer Boel, la commissaire à l’agriculture, a clairement indiqué que le plan d’aides est seulement axé sur les actions se situant en amont de la production en vue de favoriser la baisse du potentiel de production de l’Union. De plus, Bruxelles entend limiter son soutien à des actions prises jusqu’au 11 mai alors que la France aurait voulu une aide de l’Europe jusqu’à la fin juillet.
En France, ces crédits serviront à financer des actions de destruction des œufs à couver dans la limite de 81 millions d’unités pour les poulets et de 12,5 millions d’unités pour les autres volailles. Des compensations sont également prévues pour l’abattage anticipé d’une partie du cheptel reproducteur intervenu ces derniers mois. 1,6 million de volailles seraient concernées par cette mesure. Enfin, des aides seraient versées pour les producteurs ayant procédé à l’allongement de leur vide sanitaire entre octobre 2005 et avril 2006.
Par ailleurs, la France étant reconnue indemne d’influenza aviaire depuis le 18 juin, le gouvernement a demandé aux pays clients de son aviculture de lever les embargos qui demeureraient.
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