"Les Etats-Unis ne doivent pas sous-estimer la valeur des améliorations que nous envisageons et ils doivent signaler un mouvement équivalent", a expliqué M. Mandelson devant la commission du commerce international du Parlement européen. Une offre améliorée des Etats-Unis en agriculture devrait en particulier "renverser" les effets du Farm Bill (la loi d'orientation agricole en vigueur actuellement), qui a conduit à une "explosion" des aides perçues par les fermiers américains, a-t-il précisé. Sans ce "mouvement" de la part des Américains, "il n'y aura de percée cet été ni à aucun autre moment" parce qu'il n'y aura pas "le mouvement essentiel de la part du G20 (des grands pays émergents) sur les services et les tarifs industriels", selon le commissaire. M. Mandelson a indiqué qu'il avait précisé récemment à Paris à ses principaux partenaires dans la négociation les améliorations que l'UE envisage par rapport à son offre agricole du 28 octobre 2005. Elles se situeraient "dans le cadre de notre mandat mais à sa limite extrême", a-t-il dit
Les négociations sur la libéralisation du commerce mondial, lancées en 2001 à Doha, sont dans l'impasse et butent principalement sur la question agricole. Les pays émergents, emmenés par le Brésil, réclament l'élimination des subventions agricoles des pays riches, alors qu'Européens et Américains demandent l'ouverture des marchés pour l'industrie et les services.
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