"Si les circonstances le permettent - c'est à dire si et seulement si les principaux partenaires mettent également quelque chose de valable sur la table - l'Union Européenne sera prête à renforcer davantage son offre actuelle sur l'agriculture", doit dire M. Mandelson dans le cadre d'une réunion de l'OCDE consacrée aux négociations commerciales de l'OMC. "Nous offrons beaucoup" déjà et "sommes prêts à aller encore plus loin. Mais nous ne devons pas être le seul banquier de ce cycle" de négociations, lancé en 2001 au Qatar et qui doit théoriquement être bouclé avant la fin 2006, est-il écrit dans ce discours remis à la presse.
Cette nouvelle offre pourrait comporter à la fois une réduction plus forte des droits de douanes appliqués par l'UE aux produits agricoles qu'elle importe ainsi qu'une baisse du nombre de produits dits "sensibles", et protégés à ce titre par des droits de douanes élevés, a-t-on précisé de source européenne. Cette éventuelle avancée européenne ne pourra toutefois se faire que si les Etats-Unis limitent plus fermement leurs subventions agricoles et si les pays émergents, tels l'Inde ou le Brésil, acceptent de réduire leurs droits de douanes effectifs sur les biens industriels, a-t-on souligné de même source. "Il faudrait aussi des avancées sérieuses" dans le domaine des services, a-t-on ajouté.
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