"Depuis un mois, il n'y a pas eu de nouvelles contaminations (par le virus H5N1 de la grippe aviaire) dans la zone", a souligné le préfet de l'Ain, Michel Fuzeau, au cours d'une conférence de presse. "Mais comme de nouveaux cas continuent d'apparaître en Europe, on a préféré adopter une attitude prudente et assouplir les mesures par palier", a-t-il ajouté.
Depuis la levée du confinement le 13 mai dans toute la France, seule une zone de surveillance regroupant 64 communes de la Dombes reste soumise à cette mesure. Le 15 juin, cette zone sera ramenée à 33 communes, ce qui libèrera les volailles des 31 communes périphériques. En outre, dans cette nouvelle zone de surveillance de 33 communes, les élevages professionnels (plus de 100 volailles) pourront demander une dérogation, qui leur sera accordée dès lors qu'ils respecteront certaines mesures sanitaires (absence de mangeoires et d'abreuvoirs à l'extérieur, pas de point d'eau naturel à proximité des parcours des volailles...). Seules les huit communes les plus touchées par le virus seront exclues de cet assouplissement. Les rassemblements d'oiseaux, notamment sur les marchés et les foires, restent pour leur part interdits dans les 64 communes.
Une nouvelle série d'assouplissements pourra être envisagée après le 15 juin, en fonction du résultat d'analyses menées sur 300 oiseaux sauvages. "On espère que fin juin on aura un feu vert pour franchir un deuxième palier, voire pour autoriser un déconfinement total", a déclaré M. Fuzeau. La Dombes, qui regroupe plus de 1.000 étangs au nord-est de Lyon, est un important lieu de passage pour les oiseaux migrateurs. L'Ain a été le département français le plus affecté par le virus H5N1 avec une soixantaine de cas d'oiseaux sauvages et un élevage de dindes touchés dans la Dombes.
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