Les ministres, réunis à Bruxelles, souhaitent que "la Commission, en coopération avec les Etats membres, identifie les meilleures pratiques" pour permettre la coexistence des différentes cultures, indiquent les conclusions du Conseil.
Mais chaque pays devra jouir d'une certaine souplesse dans l'application des mesures ainsi définies pour tenir des spécificités naturelles locales (terroirs, conditions climatiques), ajoute le document. Les fermiers, comme les consommateurs, doivent pouvoir choisir entre les produits de l'agriculture conventionnelle, biologique ou génétiquement modifiée, explique le document.
"Les consommateurs et les agriculteurs ont droit à la sécurité", a estimé le ministre autrichien de l'Agriculture, Josef Pröll, lors d'une conférence de presse. L'Autriche, qui préside l'UE jusqu'à fin juin, a fait de la question des OGM, auxquels elle n'est pas favorable, une de ses priorités. "Il faut des règles qui garantissent la qualité aux consomateurs", a déclaré en écho la commissaire européenne à l'Agriculture, Mariann Fisher Boel. La Commission s'est refusée jusqu'à présent à légiférer sur ce sujet, laissant les Etats membres décider de leur politique.
Dans deux débats liés, celui du seuil d'OGM dans les produits conventionnels ou biologiques (actuellement fixé à 0,9% maximum) et celui de l'étiquetage des produits biologiques avec un label européen "UE biologique", les Etats membres ont poursuivi lundi leurs discussions, mais ils ne devraient pas aboutir à un accord avant plusieurs mois.
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