« Des lésions tuberculeuses ont été décelées sur un bovin de ce troupeau au moment de son passage à l'abattoir », a indiqué Christophe Savoye, directeur du Gdma de Seine-Maritime. Par mesure de précaution, les services vétérinaires ont décidé l'abattage de tout le troupeau et l'indemnisation de l'éleveur.
Réduire la population d'animaux sauvages de cette forêt
Selon M. Savoye, les risques de transmission de la tuberculose bovine à l'homme sont très faibles. « La viande est inspectée et le lait pasteurisé tandis qu'une grande partie de la population humaine est vaccinée contre la tuberculose », a-t-il assuré. Pour M. Savoye, le bacille aurait été transmis, selon toute vraisemblance, par des grands cervidés ou des sangliers de la forêt de Brotonne toute proche. « La tuberculose est apparue en 2001 chez les cerfs, les biches et les sangliers de cette forêt et n'a cessé de se développer au point que 25 à 30 % des animaux abattus à la chasse présentent aujourd'hui les signes cliniques de la maladie », a-t-il précisé.
Depuis 2001, les autorités ont lancé un plan de lutte en liaison avec les chasseurs, les éleveurs et les garde-forestiers pour réduire la population d'animaux sauvages de cette forêt. « L'idéal serait de remplacer toute la population de cervidés actuelle par des animaux sains », a-t-il encore affirmé.
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