Actuellement, 47% du territoire français est complètement couvert, ont-ils précisé lors de la signature de la convention prolongeant ce projet pour cinq années supplémentaires, moyennant un coût de 5 millions d'euros l'an. Le GIS Sol est une émanation du ministère de l'Agriculture, du ministère de l'Environnement et du Développement durable, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD).
Il avait été mis sur pied en mars 2001 "pour rattraper le retard de la France en matière d'inventaire et de surveillance de ses sols", a rappelé Didier Rat, l'un des co-présidents de la structure. Les sols, a souligné le responsable scientifique du GIS Sol Dominique Arrouays, "sont une ressource non-renouvelable: il faut à la Nature des dizaines de milliers d'années pour faire un sol, qui peut être dégradé en l'espace de quelques années". "De surcroît, ils sont d'une très grande variabilité qui rend nécessaire d'en avoir une connaissance systématique".
Le GIS Sol s'intéresse à tous les sols, qu'ils soient agricoles ou non, en zone rurale, urbaine ou industrielle. Sa cartographie des sols repose sur des mailles de 16 km sur 16 km, soit 2.100 sites sur le territoire national. Ses premières observations montrent "qu'il n'y a pas péril en la demeure, même si on peut noter une baisse progressive des teneurs en matière organique et que certaines zones locales sont touchés par des phénomènes d'érosion importants". Des "nuages de contamination diffuse", notamment par les métaux lourds, ont également pu être détectés, a précisé M. Arrouays.
Jusqu'ici, les prélèvements effectués ne s'intéressaient pas à la qualité biologique des sols, ce qui limitait leur portée. Mais des tests sont en cours en Bretagne pour mettre fin à cette lacune.
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