Une réunion des experts de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), qui s'est tenue jeudi sur la grippe aviaire, ne permettra pas la levée du confinement espérée par les éleveurs, confrontés à l'arrivée du printemps qui rend plus difficile l'enfermement de volailles habituées à plus de liberté. En effet, d'autres réunions sur le sujet auront lieu jusqu'à la fin mai et aucune communication sur le sujet ne sera effectuée d'ici là, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Afssa.
La France s'en tient, pour l'instant, à un arrêté ministériel qui fixe la fin du confinement pour les 17% des 900 millions de volailles élevées en plein air au 31 mai et qui prévoit des dérogations au cas par cas après visite des services vétérinaires. Cependant, le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau pourrait éventuellement être amené, au vu des informations communiqués par l'Afssa, à avancer la date prévue de fin de confinement, indique-t-on au ministère.
L'Union européenne a maintenu sa vigilance jeudi contre la grippe aviaire, décidant, après consultation de spécialistes, de prolonger certaines mesures de prévention contre la propagation de l'épizootie, comme le confinement des volailles dans les zones à risques. Les experts vétérinaires des 25 ont entériné la proposition de la Commission européenne de prolonger jusqu'au 31 décembre les mesures de confinement de la volaille dans les zones à risques comme les axes migratoires et jusqu'au 31 juillet l'embargo sur les importations commerciales d'oiseaux de compagnie.
En France, depuis le 1er janvier 2006, plus de 14.000 oiseaux sauvages morts ont été examinés, 64 d'entre eux se sont révélés positifs au virus H5N1 hautement pathogène, dont 63 dans l'Ain et 1 dans les Bouches du Rhône, selon le dernier communiqué du ministère publié sur le sujet le 21 avril. En outre un élevage de dindes a été touché par le virus H5N1 de la grippe aviaire, à Versailleux (Ain).
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