L'Union européenne peut débloquer les négociations à l'OMC si elle décide d'améliorer son offre d'ouverture de ses marchés agricoles, ont estimé mardi les principaux négociateurs américain et australien.
Dans un communiqué commun publié à l'issue d'un entretien à Genève, le représentant américain pour le Commerce Rob Portman et le ministre australien du Commerce Mark Vaile ont "accueilli avec satisfaction les récentes déclarations publiques claires du Commissaire (européen au Commerce Peter) Mandelson indiquant que l'UE est prête à renforcer son offre en ce qui concerne l'accès au marché agricole". "Ceci a été et continue d'être la clé pour résoudre les divergences qui subsistent", ont-il affirmé. M. Mandelson avait déclaré fin avril que "l'Union européenne sera prête à améliorer encore son offre actuelle sur l'agriculture", si les circonstances et les propositions de ses partenaires dans la négociation le permettent.
Si les Etats-Unis sont vraiment prêts à améliorer leur offre en matière agricole dans la négociation à l'OMC, l'UE répondra à cette "avancée importante" en améliorant ses propres propositions, avait-il expliqué. Plusieurs ministres ou responsables des principaux pays membres de l'OMC se retrouvent à Genève cette semaine pour des contacts informels visant à relancer les négociations du cycle de Doha, entamé en 2001 et qui doit en principe se conclure fin 2006.
Les 149 pays n'étaient pas parvenus à respecter l'échéance du 30 avril qu'ils s'étaient fixée pour se mettre d'accord sur la baisse des droits de douane appliqués aux produits agricoles et industriels. M. Portman avait estimé auparavant devant des journalistes que l'OMC progressait à petits pas vers un accord malgré l'échéance manquée du 30 avril. "Nous croyons que le but est atteignable, nous pensons qu'il y a moyen pour nous de conclure le round de négociations par un succès", avait-il déclaré.
Le ministre brésilien des affaires extérieures, Celso Amorim, autre acteur important de la négociation, a rencontré M. Portman mardi à Genève et s'est entretenu par téléphone avec M. Mandelson. "Tous mes interlocuteurs, avec bien sûr des nuances, continuent d'oeuvrer pour obtenir un accord de principe en juin ou juillet", a-t-il déclaré à la presse. Il a estimé les divergences "réconciliables en principe" mais en ajoutant: "cela dépend de la volonté politique".
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