"Concernant les États-Unis, je suis un peu inquiète. Plusieurs facteurs permettent de douter de leur enthousiasme pour le multilatéralisme", déclare Mme Lagarde. "Si les États-Unis souhaitent un accord ambitieux, il faudra qu'ils fassent aussi des concessions", ajoute-t-elle en estimant qu'à Hong Kong fin 2005, l'Europe avait "montré qu'elle était prête à le faire". Avant même la date butoir du 30 avril, les 149 pays membres de l'OMC ont reconnu qu'ils ne parviendraient pas à tenir cette échéance qu'ils s'étaient eux-mêmes fixée à la fin de l'an dernier pour s'entendre sur une baisse concertée des droits de douane.
"Soit on continue à négocier au niveau multilatéral, ce qui est la priorité pour la France, et on aboutit à un accord ambitieux, en se donnant plus de temps. La seconde hypothèse est beaucoup plus fâcheuse. C'est celle où le bilatéralisme s'impose. Dans ce cas c'est toujours le pays plus fort qui l'emporte", dit Mme Lagarde. Elle se dit "consternée par le peu de résultats obtenus" par le directeur général de l'OMC Pascal Lamy "ces quatre derniers mois depuis Hong Kong", et "assez inquiète pour le cycle de Doha". "Si on ne parvient pas à un accord quasi définitif sur le cycle dès juillet, je suis assez sceptique sur les perspectives de succès cette année", ajoute-t-elle.
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