"Un accord à Genève serait un danger mortel car avec une spécialisation des productions agricoles dans certaines régions, on risque de ne plus avoir assez de productions dans quelques années", souligne M. Pèes. Dans un communiqué, le Moma, proche des syndicats majoritaires agricoles en France, affirme qu'"il est grand temps de révéler que les Américains avancent en tenue de camouflage avec leur système de soutien à l'agriculture et que les négociations de l'OMC en sont totalement faussées".
Pour le Moma, "cette option stratégique est la seule qui permettra à l'Europe et aux pays en développement d'extraire les négociations du marché de dupes où elles s'enlisent". Les 149 pays membres de l'OMC ont moins de deux semaines avant la date du 30 avril, fixée lors de leur conférence ministérielle de Hong Kong en décembre dernier dans le cadre des négociations de Doha lancées en 2001 dans la capitale du Qatar, pour se mettre d'accord sur une formule de baisse des droits de douane dans le monde. Mais leurs divergences paraissaient mardi toujours aussi larges.
L'incertitude est telle que l'OMC n'a toujours pas fixé de rendez-vous pour négocier au niveau ministériel avant le 30 avril, laissant une dernière chance aux tractations qui se déroulent au niveau technique cette semaine au siège de l'institution à Genève.
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