Excédent de 716 millions d'euros en février

Grâce à la hausse des exportations de produits agricoles transformés, notamment le cognac et les vins de Bordeaux, l'excédent des échanges agroalimentaires français s'est élevé à 716 millions d'euros en février, soit une progression de 145 millions par rapport au même mois en 2005. Ce résultat confirme l'amélioration entamée fin 2005 et porte à 1,3 milliard l'excédent cumulé sur les deux premiers mois de l'année 2006, souligne le ministère. Pour 2005, ce solde avait été excédentaire de 7,8 milliards mais avait baissé pour la deuxième année consécutive, après avoir atteint 8 milliards en 2004 et 8,4 milliards d'euros en 2003.

L'excédent des échanges en produits agricoles transformés atteint 537 millions en février, soit une hausse de 143 M EUR par rapport au mois correspondant de 2005, grâce à une hausse plus marquée des exportations (+9%) que des importations (+3 %). Les exportations (2,366 milliards) gagnent 192 millions. A l'exception des viandes de volaille affectées par les conséquences de la grippe aviaire, tous les produit agricoles transformés augmentent. Les ventes de cognac s'accroissent fortement (+30 %), surtout à destination des Etats-Unis (+43%). Les exportations de vins rouges de Bordeaux se redressent depuis l'été dernier. Cette reprise se confirme en février avec une progression de près de 30% par rapport à février 2005.

Les importations de produits agricoles transformés (1,829 milliard) s'accroissent de 49 millions d'euros et les achats de cigarettes progressent de 22%, en particulier en provenance des Pays-Bas. L'excédent des échanges en produits agricoles bruts s'élève à 179 millions d'euros en février 2006. Il gagne 3 millions par rapport à février 2005 dans un contexte de réduction des échanges. Les exportations (922 millions) fléchissent de 44 millions, soit 5% de moins qu'en février 2005. La crise sanitaire dans le secteur avicole et la contraction des disponibilités pèsent sur les exportations de maïs qui diminuent de près de 25%. Les exportations de bovins vivants progressent de 15% à destination de l'Italie, le principal client de la France dans ce secteur. Les importations de produits agricoles bruts (743 millions d'euros) cèdent 47 millions par rapport à février 2005, surtout à cause des légumes dont la réduction des approvisionnements est essentiellement imputable aux tomates et aux courgettes.