"Nous avons reçu 44 demandes d'indemnisation liées à la mesure d'abattage, ce qui représente 460.000 bêtes", a-t-on expliqué à la direction départementale de l'agriculture (DDA) de l'Ain, tout en précisant que les exploitants pouvaient choisir de ne pas faire abattre la totalité de leurs volailles. La date limite de dépôt des demandes d'abattage était fixé à vendredi soir.
"Mais si on a des dossiers lundi au courrier, on les traitera", a-t-on précisé de même source. Sur ces 44 agriculteurs, 17 ont déjà effectué et "justifié" leur abattage, soit un total de 82.000 bêtes. Toutefois, la levée de l'interdiction de commercialisation le 18 mars a incité les éleveurs à demander des abattages partiels pour éliminer le surplus de production.
Selon la DDA, le bilan définitif de la mesure devrait être connu dans trois semaines. La mesure d'abattage préconisée par l'Etat dans le cadre d'un plan d'urgence de 3 millions d'euros pour faire face aux difficultés spécifiques de l'Ain, principal département touché par le H5N1, s'adresse aux 140 éleveurs des 70 communes de la zone de protection autour de Versailleux. Avant la levée de l'interdiction de commercialisation, elle était susceptible d'aboutir à l'abattage de quelque 950.000 volailles, toutes saines.
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