Le potentiel génétique des animaux ne s’exprime pas pleinement en élevage porcin, souligne Christine Roguet du pôle économique de l’Itp. Une des raisons invoquée : le vieillissement du parc bâtiment...
A l’heure où l’on évoque un possible plan bâtiment pour la filière porcine, le constat n'est pa sfameux pour les éleveurs français : l’état du parc de bâtiments brime l’expression du potentiel des animaux.
![]() Christine Roguet, «Pour faire face à l’amélioration du nombre de sevrés, les places n’ont pas été construites» (© Photo - web-agri) |
Préciser rapidement l’état du parc de bâtiments porcins
Pour Christine Roguet, le handicap est réel, « les bâtiments qui deviennent vétustes, inadaptés ou mal agencés, n’intègrent pas les innovations et n’accèdent pas aux éventuelles économies d’échelle qui permettraient d’absorber les surcoûts liés aux contraintes ». Pour la spécialiste de l’Itp, il est nécessaire de « préciser rapidement l’état du parc de bâtiments porcins, de définir des objectifs – modèles d’élevage- et de tracer des scénarios –avec accompagnement politique et financier »

Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?