"A ce jour, nous avons reçu 28 demandes d'indemnisation liées à la mesure d'abattage mais les éleveurs ont jusqu'au 31 mars pour faire la démarche", a indiqué à l'AFP la direction départementale de l'agriculture (DDA) de l'Ain. "Cela représente au total près de 192.000 volailles mais il faut noter que la plupart des demandes concerne un abattage partiel des élevages", celui des volailles les plus âgées, du fait de la levée de l'interdiction de commercialisation le 18 mars, a précisé la DDA. Sur ces 28 demandes, six ont déjà donné lieu à abattage, soit l'équivalent de 19.000 volailles, a-t-on souligné de même source.
Pour s'adapter aux incertitudes liées à la levée de l'interdiction de commercialisation, les éleveurs sont en droit de solliciter, par précaution, une demande d'abattage quitte à ne pas y recourir au final, en cas de nouveaux débouchés commerciaux. La mesure d'abattage préconisée par l'Etat dans le cadre d'un plan d'urgence de 3 millions d'euros pour faire face aux difficultés spécifiques de l'Ain, principal département touché par le H5N1, s'adresse aux 140 éleveurs des 70 communes de la zone de protection autour de Versailleux. Avant la levée de l'interdiction de commercialisation, elle était susceptible d'aboutir à l'abattage de quelque 950.000 volailles, toutes saines.
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