Dans un courrier daté du 16 mars, les présidents des régions Aquitaine, Bretagne, Centre, Limousin, Pays de la Loire et Poitou-Charentes demandent des mesures afin de "rétablir la situation économique et sociale de la filière avicole". Ces élus considèrent "qu'il est nécessaire d'assouplir la règle" plafonnant aujourd'hui les aides nationales. Ils déplorent aussi "une flagrante pénalisation de nos productions régionales en raison des mesures d'embargo décidées par des pays tiers, parfois européens, sans aucun fondement scientifique ni concertation préalable".
Rappelant que l'Europe continue à importer des volailles d'Asie et d'Amérique, parfois sans garantie de sécurité sanitaire, ils estiment que "la transparence et le professionnalisme (sont) pénalisés". Lundi la Commission européenne, pressée par plusieurs Etats membres de l'UE, a entrouvert la porte à des aides communautaires supplémentaires pour les éleveurs de poulets, touchés par la baisse de la consommation due à la grippe aviaire. "Il est clair que ce type de crise ne peut pas être correctement géré avec les mesures (d'aides) actuelles", a reconnu la commissaire européenne à l'Agriculture, Mariann Fischer Boel.
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