Selon les experts du laboratoire européen de référence de Weybridge, au Royaume-Uni, les souches de tremblante atypique examinées "présentent des caractéristiques différentes des souches d'encéphalopathie spongiforme bovine" (ESB, maladie de la vache folle), précise le ministère dans un communiqué. Ces résultats devront toutefois encore "être confirmés par des tests biologiques, après inoculation à des souris", ce qui nécessitera environ un an. Les cheptels de la Nièvre et de la Vienne, d'où provenaient les deux moutons analysés, "sont isolés et restent sous surveillance étroite", rappelle le ministère.
Fin février, le laboratoire de référence pour les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST, maladies neurologiques contagieuses à prion), de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), avait "isolé sur les cerveaux de deux moutons une souche présentant un profil différent de celui communément observé en cas de tremblante", puis avait transmis le prélèvement au laboratoire de Weybridge pour analyses complémentaires.
Courante dans les campagnes françaises au XIXème siècle, la tremblante du mouton est une EST, comme l'encéphalite spongiforme bovine (ESB) ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l'homme. En France, 40.000 moutons ont été testés en 2005 pour savoir s'ils étaient porteurs d'une EST, dans le cadre d'un programme européen de surveillance renforcée, destiné à identifier les souches suspectes.
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