Les dernières évolutions techniques pour l’avenir de la production animale

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Alternatives aux antibiotiques facteurs de croissance, préservation de l’environnement… Alltech présente une palette de possibilités issues de nouvelles technologies. L’European lecture tour (Elt) organisé par la multinationale a été l’occasion de les mettre en avant.


« Des alternatives nutritionnelles existent pour remplacer les antibiotiques facteurs de croissance », précise Ronan Power. (© Web-agri)
 En alternative aux antibiotiques facteurs de croissance, désormais interdits, Ronan Power, directeur de recherche Alltech, prône des alternatives nutritionnelles naturelles et évoque les de nouvelles technologies.
Pour utiliser des alternatives nutritionnelles naturelles, « Il faut cibler le tube digestif », explique Ronan Power. « L’intestin hôte est dans un état d’inflammation contrôlée permanent et stimulé par la microflore. Un équilibre qui est facilement bouleversé par les pathogènes ou facteurs nutritionnels ». Les facteurs de croissance antibiotiques permettaient d’améliorer la croissance et l’efficacité alimentaire en contrôlant notamment les pathogènes. « Des alternatives nutritionnelles existent pour remplacer les antibiotiques facteurs de croissance », précise Ronan Power. Par exemple, Bio-mos , l’additif d’Alltech, améliorerait les performances animales « dans des proportions comparables aux antibiotiques facteurs de croissance », souligne le directeur de recherche. Composé de sucres issus de la paroi de levures, « il agit comme un leurre pour les pathogènes. Ceux-ci ne se fixent plus sur la paroi du tube digestif et sont excrétés ».

L’avenir est aussi selon Ronan Power, à de nouvelles technologies telle que la nutrigénomique. « Elles nous permettront d’ajuster les aliments par une compréhension claire de l’effet de la nutrition sur l’expression des gènes » explique Ronan Power. Par exemple,  la supplémentation en sélenium modifie l’expression de plus de 2500 gènes différents dans les tissus intestinaux. Les réponses ne seront pas les mêmes selon la forme du sélénium. « Un seul changement dans la forme d’un seul nutriment peut conduire à des modifications » ajoute le scientifique.

Limiter les rejets azotés


«Avec le concept Optigen, 95 à 98% de la protéine est utilisée », explique Pearse Lyons (© Web-agri)
Pour limiter les rejets dans l’environnement Alltech s’intéresse à l’absorption efficace. « Pour limiter les rejets azotés, il faut s’assurer que les protéines soient complètement utilisées et non rejetées », présente Pearse Lyons le président fondateur d’Alltech. Il évoque le concept Optigen largement utilisé par les éleveurs laitiers du Vermont (qui se sont imposés des normes environnementales strictes). « La libération de la protéine est progressive au niveau du rumen, et 95 à 98% de la protéine est utilisée », explique Pearse Lyons. Son utilisation, affirme le président d’Alltech « fait gagner 1 à 2 litres de lait par vache, et une année de lactation ».
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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