Ces 8.000 à 10.000 emplois menacés sont notamment des "non renouvellements des contrats et des arrêts d'exploitations", et représentent environ 15 % des quelque 60.000 emplois de la filière avicole française, a expliqué à l'AFP Gilles Huttepain, directeur général de l'entreprise LDC qui a déjà supprimé 800 contrats CDD et intérim depuis le début de l'année. Cette estimation, sur laquelle s'accordent industriels et syndicats professionnels, "n'est pas un chiffre précis, c'est un ordre d'idées", a-t-il précisé à l'issue de la réunion avec les responsables des régions Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Centre, Limousin, Aquitaine et Bretagne. Ces six régions représentent 70 % de la filière avicole française.
Les responsables des syndicats agricoles et des principales entreprises de la filière, depuis la sélection génétique jusqu'à la distribution en passant par les grands groupes volaillers, présents à cette réunion ont estimé qu'un effort important de communication était nécessaire pour relancer la consommation. Près de 30.000 tonnes de volailles sont actuellement stockées "dans les frigos", ont-ils rappelé, en évaluant les pertes actuelles de la filière avicole à environ 40 millions d'euros par mois.
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