Dans les allées du salon de l'agriculture inauguré samedi par Jacques Chirac, le responsable des Jeunes agriculteurs a estimé que l'affaire "est surmédiatisée". "Il n'y a pas de psychose à avoir, il y a eu toujours des maladies endémiques, cela fait partie de la nature", a-t-il déclaré estimant que "les précautions prises sont à la hauteur du problème". "Nous avons une traçabilité hors pair qui nous permet de retrouver le virus dans la chaîne animale. Si le virus passait dans la chaîne alimentaire il serait obligatoirement détruit par la cuisson", a-t-il rappelé.
De son côté, le président du Centre d'information des viandes (CIV), Louis Orenga, a jugé probable que la découverte du virus H5N1 dans un élevage se répercute sur la consommation de volailles dans les prochains jours. Il est possible d'avoir "des baisses de consommation qui vont osciller entre 20 et 35% et perdre une dizaine de points de consommation sur quelques jours", a-t-il noté. Mais, selon lui, "la volonté de transparence" des pouvoirs publics et des professionnels de la filière avicole et agricole pourrait "éviter des baisses de 70% de la consommation comme dans certains pays étrangers". "J'espère que les consommateurs vont accepter cette transparence" afin d'éviter les chutes de consommation de viandes de volailles, a-t-il dit.
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