Alors que la chute de la consommation s'accélère à cause des craintes de grippe aviaire, le chef de l'Etat a demandé aux ministres "de rappeler à nos concitoyens que la grippe aviaire ne touche pas les élevages et qu'il n'y a pas de danger à consommer de la volaille et des oeufs". Dans les grandes surfaces françaises, les ventes de volailles ont diminué de 25% à 30% la semaine dernière par rapport à la même semaine de 2005, et sur le marché de gros de Rungis les ventes ont baissé de 30 à 45%. M. Chirac s'est félicité que le plan d'action "élaboré de longue date" par le gouvernement ait été "mis en place dans un esprit de calme et de responsabilité". "Je veux saluer la mobilisation du gouvernement, des autorités sanitaires, des services vétérinaires et de l'ensemble des acteurs concernés", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre Dominique de Villepin devait annoncer mercredi dans l'Ain des "aides supplémentaires" à la filière avicole, quelques jours après la découverte dans ce département d'un canard sauvage porteur du virus H5N1 de la grippe aviaire. M. Chirac a souligné que "notre dispositif de surveillance, d'alerte et d'action sera actualisé en permanence en fonction de l'évolution du risque et en application du principe de précaution". Le chef de l'Etat a aussi affirmé qu'il fallait porter la lutte contre le virus H5N1 hors des frontières, alors que la FAO a estimé mercredi que la propagation de la grippe aviaire au Nigeria pourrait être "à l'origine d'une catastrophe régionale". "C'est une exigence de solidarité", a dit M. Chirac en ajoutant que cela était "essentiel aussi pour garantir notre sécurité sanitaire".
Il a rappelé que la France avait "d'ores et déjà engagé 10 millions d'euros pour les organisations internationales qui coordonnent le dispositif de surveillance et d'appui aux pays touchés par la grippe aviaire".
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