" On est sur le pied de guerre. Toute la filière doit renforcer sa communication pour insister sur le fait que la consommation de volailles n’entraîne aucun risque pour l’homme ", affirme Christian Marinov, de la Confédération française de l’aviculture. L’inquiétude est grande alors même qu’aucun élevage n’est victime. " Nous craignons une nouvelle baisse de la consommation même si on sait que, pour le moment, aucun élevage n’est touché ", affirme Alain Melot, président de la Fédération des industries avicoles.
Depuis le début de l’année, la consommation de volailles est en baisse de 15 % en moyenne par rapport à la période correspondante de 2005, et atteint même jusqu’à 20 % pour les poulets entiers et ceux bénéficiant de labels. Du côté des volailles de Bresse, dont les éleveurs sont très voisins du lieu où le premier cas de grippe aviaire a été trouvé, on estime que le confinement est impossible à mettre en œuvre.
Jusqu’à présent, ces éleveurs bénéficiaient d’une dérogation, les volailles pouvant gambader à l’air libre -dans un espace toutefois clôturé de midi au coucher du soleil. " Il n’y a pas encore de nouvelle directive. On ne sait strictement rien. J’espère seulement que le système de dérogation se poursuivra ", déclare un éleveur de la région de Montrevel-en-Bresse (Ain).
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