Le syndrôme de dépérissement post-sevrage fait des ravages !

Le Sdps décime les productions de porcs au Québec (© Web-agri)

L

a Mauricie et le centre du Québec sont les régions les plus touchées par le syndrome de dépérissement post-sevrage (Sdps) connu en France sous l’appellation Map (maladie d’amaigrissement du porcelet). L’industrie porcine subit de plein fouet cette crise. Avec une baisse de près de 6 % de la production totale de porcs, le Québec y perd son titre de premier producteur canadien. La lecture de la presse canadienne est édifiante! 

« Le Spds décime les productions de porcs au Québec », titre Actualités News Environnement qui retrace l’évolution de l’épidémie au cours de ces dernières années et fait état des connaissances sur le(s) virus responsables : Le Circovirus porcin de Type 1 et le Circovirus Type 2 (Pcv2). Les principaux modes de transmission du Circovirus y sont présentés. Article à lire actuellement en intégralité, en cliquant Ici

« Plus de 210 fermes de la région sont touchées par le Sdps » annonce Radio-Canada. « 60 fermes porcines de la Mauricie et de 150 à 200 autres du Centre-du-Québec sont touchées », indique Radio-Canada précisant qu’elle « a entraîné une diminution de près de 6 % de la production totale de porcs l'an dernier au Québec ». A lire actuellement en cliquant Ici.

Les producteurs de porcs crient à l'aide

« Les producteurs de porcs crient à l'aide », titre La Presse. Ce journal rapporte la demande d’aide de la fédération des producteurs de porcs du Québec : 5$ par animal. Article à lire, en cliquant Ici.

« Le gouvernement du Québec se veut prudent dans sa réaction devant le syndrome de dépérissement post-sevrage (SDPS) », présente la Presse des affaires. Le ministre de l'Agriculture, Yvon Vallières y  annonce «au cours des prochains jours, une rencontre avec la Fédération des producteurs de porc du Québec». Article  à lire actuellement en cliquant Ici.

Jacques Parent, éleveur, « Nous avons perdu de 400 à 500 porcelets cette année !» (© Web-agri)

Radio-Canada met en avant dans un article l’inquiétude des éleveurs qui « prennent leurs précautions ». M. Lamy éleveur, témoigne des mesures draconiennes prises « On a nettoyé, on a désinfecté, et on va aussi faire un vide sanitaire. On n'y mettra pas d'animaux pendant un mois, un mois et demi... », indique-t-il. Article à lire actuellement en cliquant Ici.

Jacques Parent, éleveur, témoigne dans Le Soleil  « Nous avons perdu de 400 à 500 porcelets cette année ! On sortait les cadavres de la porcherie à pleines brouettes chaque jour, à un point tel que j’en étais écœuré ! ». Comme d’autres producteurs porcins, lui et son épouse, craignent la faillite. Article à lire, en cliquant Ici.

Le ministre de l’agriculture québécois, Yvon Vallières, doit rencontrer ces jours-ci les représentants de la fédération des producteurs de porc du Québec, afin de faire le point sur le dossier.