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Earl de La Porte-Gaillard (Lanfains -22 )
 (© DR) | Pierre Le Nouvel 42 ans, 50 VL Aides du Conseil général pour cet équipement expérimental |
En 2000, Pierre Le Nouvel fait construire un bâtiment de 1 700 m2. 500 m2 de séchoir, 900 m2 de stabulation et 300 m2 de stockage ainsi qu’un toit équipé de capteurs solaires. L’intérêt invoqué par l’éleveur, ne donner aucun aliment fermenté à ses bêtes. « Mes animaux ne sont nourris qu'à l'herbe pâturée durant les deux tiers de l'année, puis au foin ventilé pendant la période hivernale », explique Pierre Le Nouvel. « Je ne leur donne aucun aliment fermenté (ensilage ou enrubannage) pour obtenir de bons produits ».
Le séchage est assuré par la circulation de la chaleur ventilée
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 Le fourrage est réparti sur les caillebotis, à l'aide d'une griffe télescopique et d'un pont roulant (© DR) |
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Avec cette installation, explique l’éleveur,
«le soleil réchauffe l'air des capteurs qui est aspiré dans le bâtiment par un ventilateur. Ce dernier fonctionne à l'électricité deux ou trois jours par coupe (une vingtaine de coupes par an). L'herbe, rentrée un ou deux jours après la fauche, est disposée sur des caillebotis en bois. Son séchage est assuré par la circulation de la chaleur ventilée ». Le système permet d’économiser plus de 300 litres de fuel par journée d'ensoleillement et la technique de récolte permet de préserver les valeurs nutritives du fourrage (énergie, protéines) qui sèche à l'abri de la lumière (source : Etude Segrafo Ouest).
Travail plus agréable
Autre avantage, souligne Pierre Le Nouvel, « le travail lui-même est naturellement plus agréable et l'usure du matériel nécessairement moindre ». « Après un pré-fanage au champ », poursuit-il, « le fourrage est entré en vrac à l'autochargeuse, puis réparti sur les caillebotis, à l'aide d'une griffe télescopique et d'un pont roulant. »
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