Réorganisation importante au sein des unités de sélection. Le groupe Oger se met en ordre de marche pour aborder sous les meilleurs hospices les années à venir.
Diminution du nombre d’élevages (et de vaches), évolution de la réglementation, sont deux éléments qui provoquent actuellement une profonde réorganisation de la filière génétique bovine française.
Notamment dans les unités de sélection. Ainsi, récemment, Amelis a quitté l’Uneco et a créé une nouvelle structure coopérative avec Oger-Midatest et Urceo pour gérer en commun leurs schémas de sélection en races holstein, normande, charolaise, etc (pour relire l'information déjà parue à ce sujet, cliquer ICI).
Génoé : 5 en 1
Cette semaine, c’est une des composantes de cette nouvelle union qui annonce une profonde réorganisation interne. En effet, l’Oger et ses quatre coopératives de bases* vont chacune disparaître progressivement pour laisser la place à Genoe. Ce sont donc cinq entités qui se regroupent en une seule. Il s'agit de la « première structure à rassembler tous les services en génétique, insémination et reproduction » indique un communiqué de l'Oger. « Genoe mettra à la disposition des éleveurs la plus large gamme de services existants dans ce secteur d’activité. »
Conseils d’accouplement, insémination, transplantation embryonnaire, commercialisation des reproducteurs, production de semence, administration et logistique..., tout est regroupé sous cette seule et même entité qui regroupe aujourd’hui 17.000 éleveurs pour 600.000 inséminations bovines et 35.000 IA caprines (la moitié des inséminations de chèvres en France).
Le leitmotiv des responsables de Genoe est la proximité, « une valeur essentielle et naturelle du métier », qui repose sur un réseau de 280 techniciens (260 inséminateurs, huit classificateurs et conseillers génétiques, six techniciens transplantation).
Les président et vice-présidents de Génoé
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Les directeurs et directeurs-adjoints :
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![]() De gauche à droite : Armel Plouzeau, François Rabier, Gilles Thomazeau, Albert Fremont, Thierry Simon et Vincent Rétif (© DR) |
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(*) Camia (Morbihan), Ceila (Loire-Atlantique), Cadeia (Maine-et-Loire), Urco (Cher, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Sarthe, Deux-Sèvres et Vienne).
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