Le ministère de l'Agriculture a annoncé dans un communiqué que cette mesure touchera 31 variétés dérivées du maïs génétiquement modifié MON810. La précédente interdiction, dont la Commission avait demandé la levée le 11 janvier dernier, portait sur 17 variétés. L'objectif du gouvernement est de se donner le temps de convaincre la Commission de la justesse de son opposition à ces OGM, a indiqué sous le couvert de l'anonymat un responsable du ministère. La nouvelle interdiction est "mieux argumentée, juridiquement et scientifiquement, que la précédente", a-t-il ajouté. Selon le communiqué du ministère, "les données scientifiques confirment la dangerosité immédiate pour l'environnement de la culture d'OGM MON810".
Les risques portent sur "le développement de la résistance des insectes les plus nuisibles à la culture du maïs et du coton", et le "transfert de pollen génétiquement modifié vers des cultures non-génétiques sur de grandes distances, du fait du développement de l'apiculture dans le pays" et de la "dispersion et petite taille" des exploitations agricoles, énumère le texte. La Grèce, qui n'a jamais autorisé la culture d'OGM sur son sol, avait invoqué dans un premier temps une "clause de sauvegarde" pour interdire le maïs MON810, autorisé dans l'UE depuis septembre 2004.
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