Jeanne Brugère-Picoux, professeur à l’école nationale vétérinaire (Env) d’Alfort : « Le risque biologique nul n’existe pas ! »

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« Depuis fin décembre 2003, on a constaté une importante épizootie de peste aviaire dans les élevages de volailles du Sud-Est asiatique », commente Jeanne Brugère-Picoux. Mais qu'en est-il du risque de peste aviaire en France ?

 


Jeanne Brugère-Picoux : « Le risque biologique nul n’existe pas. »  (© DR)

 

« Le risque biologique nul n’existe pas», explique la scientifique, « surtout que des foyers ont été observés en Europe près de nos frontières (l’Italie en 1999-2000 et la Hollande en 2003) et que depuis l’automne 2005, le virus H5N1 asiatique s’est propagé vers l’Europe (en Russie, Ukraine, Croatie, Roumanie et Turquie) ».

Jeanne Brugère-Picoux rappelle cependant « que nous n’avons pas connu d’épisode de peste aviaire depuis que l’on sait identifier les virus influenza hautement pathogènes responsables qui sont de sous-type H5 ou H7 ». 

On ne peut arrêter les oiseaux migrateurs

Pour Jeanne Brugère-Picoux, professeur à l’école nationale vétérinaire (Env) d’Alfort, le risque peut venir des migrations. Elle remarque : « Si l’on peut effectuer un contrôle à nos frontières sur les importations à risque (volailles, oiseaux de compagnie...), on ne peut arrêter les oiseaux migrateurs venant des pays atteints (ces oiseaux sont passés sans contaminer la France pendant l’automne 2005 et il ne semble pas y avoir de cas en Afrique où ils sont maintenant regroupés). »

Propos extraits de l'Interview de Jeanne Brugère-Picoux, à lire ne intégralité en cliquant ICI

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