M. Chevalier s'est déclaré favorable à "l'abattage total de ces animaux". "C'est le prix à payer pour la sécurité alimentaire et sanitaire", a-t-il ajouté. Interrogé sur les trafiquants de substances anabolisantes ou activateurs de croissance, M. Chevalier a martelé: "ces gens là sont des bandits passibles de la prison". "Il est inacceptable à un moment où la confiance est revenue dans la filière bovine que l'on soit confrontés à de tels comportements", a-t-il poursuivi. Par ailleurs, M. Chevalier a fait part de l'intention de la FNB de se constituer partie civile dans l'instruction de Mme Bellot. Cette décision, qui leur permettra d'avoir accès au dossier, devrait être entérinée lors du prochain conseil d'administration de la fédération en avril.
Par ailleurs, selon un spécialiste de la fédération, le négociant en veaux mis en cause dans l'enquête, Pierre Dartout, dont 1.828 bêtes pourraient être abattues, est "un petit intégrateur". L'intégrateur est un négociant qui achète des veaux pour les placer en nourrice chez des fermiers, avant de les revendre à l'abattoir. "Cela relativise les choses. En effet il faut savoir que l'on abat en France 1,8 million de veaux par an", précise ce spécialiste.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?