L'Afssa considère que "l'application immédiate de mesures de protection (confinement) des oiseaux domestiques en France demeure non justifiée", compte-tenu "de l'absence estimée, actuellement, d'augmentation du risque d'introduction du virus H5N1 en France par des oiseaux migrateurs". Elle précise toutefois que "cette position pourra être revue en fonction de l'évolution éventuelle du risque de contamination par les oiseaux migrateurs pour la France, notamment en cas d'apparition de foyers en Afrique chez les espèces susceptibles de revenir en Europe, lors du prochain printemps". Mais, "dans ce cas, si la claustration devait être appliquée, elle devrait être limitée aux communes les plus à risque, sur lesquelles se trouvent des zones humides", indique l'Afssa.
Le gouvernement français a décidé, le 13 janvier, dans le cadre de son plan de lutte contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire, d'étendre le confinement des élevages de volailles de 26 à 58 départements. Cette extension a été décidée "en application du principe de précaution et au vu des événements qui se déroulent actuellement en Turquie" pour prendre en compte tous les départements où il peut y avoir des oiseaux migrateurs, avait alors expliqué le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau.
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