De nouveaux défis pour 2006

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Avec une baisse par rapport à 2004 limitée à environ 2 %, la production française d’aliments composés 2005 devrait s’établir à près de 21,9 millions de tonnes, en recul de 400 000 tonnes sur l’an dernier et de 1,6 million de tonnes par rapport à son plus haut niveau atteint quatre ans auparavant. L’année 2006 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Analyse du Snia(syndicat national des industriels de la nutrition animale) et de la Syncopac (fédération nationale des coopératives de production et d’alimentation animales).

L’année 2006 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices, compte tenu des effets médiatiques négatifs de l’influenza aviaire sur la consommation de viande de volailles alors même que l’épizootie ne frappe pas l’Union Européenne.

Anticiper et s’adapter aux évolutions de leur contexte économique et réglementaire

Pour autant, les professionnels de l’alimentation animale ne baissent pas les bras. Ils ont toujours su et sauront anticiper et s’adapter aux évolutions de leur contexte économique et réglementaire. Ainsi, ils ont devancé la suppression des additifs antibiotiques, réglementairement effective au 1er janvier 2006 ; ils se sont dotés d’outils permettant une maîtrise de l’hygiène adaptés à leurs usines, notamment par le biais d’un guide de bonnes pratiques professionnelles en vigueur depuis septembre 2002, et d’une surveillance renforcée des contaminants par le biais de plans collectifs, anticipant ainsi sur le paquet « Hygiène » applicable en ce début d’année.

Enfin, ils commencent à examiner les répercussions à venir du dossier « biocarburants » au niveau de l’approvisionnement en matières premières.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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