"La politique agricole commune de l'Union européenne a au travers de ses réformes réalisé des prestations préalables depuis 2003. Nos partenaires doivent aussi maintenant se montrer capables de compromis, car le commerce n'est pas une voie à sens unique", a prévenu le ministre. M. Seehofer, membre de l'Union chrétienne sociale-bavaroise (conservateur), a indiqué à Pascal Lamy qu'il ne pouvait être question à ses yeux d'accepter un cycle agricole qui serait caractérisé par les seules concessions des Européens, selon le communiqué du ministère.
Un des critères importants, selon M. Seehofer, est que le modèle européen d'une agriculture "concurrentielle et vivante", qui soutient l'espace rural, trouve une reconnaissance dans les négociations agricoles, a indiqué le communiqué. L'autre critère est que des progrès soient accomplis par l'ensemble des partenaires commerciaux dans l'accès au marché des biens industriels et des services, selon le ministre. L'Union européenne est parvenue à la conférence de l'OMC en décembre à Hong Kong à sauvegarder sa politique agricole commune (PAC) jusqu'en 2013 mais, sous la pression internationale, s'est engagée à mettre fin à cette date à ses subventions aux exportations agricoles.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?