Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) intervient en lien avec d’autres organismes internationaux, sur tous les fronts où le virus de la grippe aviaire a déjà sévi et dans les couloirs et zones de migration de l’avifaune.
Evaluer le risque de voir le virus revenir
Les chercheurs du département élevage et médecine vétérinaire (Emvt) du Cirad vont effectuer de nombreux prélèvements chez des oiseaux migrateurs qui seront envoyés à un laboratoire de référence pour analyses. Emmanuel Camus, directeur du département Emvt, précise qu’ « il s’agit avant tout de vérifier, avec nos partenaires sur le terrain, si le virus a été introduit par l’avifaune dans les zones d’hivernage lors des migrations d’automne ». Treize sites sont ciblés pour les prélèvements biologiques dont six sous la maîtrise d’œuvre du Cirad et sept sous celle de Wetland International, ONG travaillant dans le domaine de l’avifaune sauvage.
Les résultats de ces analyses devraient aussi permettre d’évaluer le risque de voir le virus s’installer au Sud puis revenir lors des migrations de printemps, dans les zones de passage ou de reproduction d’Europe et d’Asie. « C’est le cas notamment des canards sauvages potentiellement en contact du virus H5N1 sur des sites communs d’hivernage (d’octobre à mars) en Europe de l’Est et Afrique et qui pourraient passer ou nicher en Europe occidentale le printemps prochain », explique le Cirad.
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