"Nous voulons dire notre inquiétude. L'eau potable reste la priorité. Mais sans irrigation sur certains sols nos métiers d'agriculteur et d'éleveur sont en péril", a expliqué Louis-Marie Grollier, président de l'Association des irrigants de la Vienne, organisatrice du rassemblement. "L'année 2005 a été très difficile pour les agriculteurs. Nous avons fait et nous ferons encore des efforts en modifiant nos assolements. Nous avons toutefois nos limites", a-t-il ajouté. "Nous ne voulons pas qu'à chaque fois qu'il y a un manque d'eau, non dû à l'irrigation, les irrigants soient montrés du doigt", a-t-il conclu.
A l'issue de la réunion de l'observatoire, le préfet Bernard Prévost a confirmé qu'en raison "de la réhumectation insuffisante des sols et des faibles niveaux des nappes et des cours d'eau, la situation des ressources en eau en Poitou-Charentes est très délicate". "Il faudrait au moins deux mois de pluviométrie normale et la saturation des couches superficielles du sol pour que l'eau de pluie puisse atteindre les nappes souterraines", a-t-il précisé. Le préfet a indiqué que les mesures de restriction restaient en vigueur dans 76 communes. "Il semble que mes appels au civisme et à la vigilance depuis mars ont été entendus puisqu'une réduction d'environ 10% des consommations journalières en eau potable a été constatée", s'est-il félicité.
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