Le département, qui depuis la crise de la vache folle fin 2000 a investi dans une filière de tests ESB effectués dans les laboratoires à titre de "mission de service public dédiée à la sécurité alimentaire", estime désormais cette mission "intenable", selon le président socialiste du conseil général, Michel Dinet. D'une part, les abattoirs de Lorraine gérés par le groupe Socopa demandent que le coût d'un test soit abaissé à 4,7 euros alors qu'il coûte au département 21,12 euros HT.
D'autre part, la participation de l'Etat qui permettait un équilibre budgétaire s'est réduite progressivement. "De 12,5 euros par test en 2003, la participation de l'Etat est passée à 8 euros en 2005", explique le Conseil général. "Résultat: le département a payé sur ses deniers le différentiel évalué à 230.500 euros pour 2005. Intenable", conclut le conseil général de Meurthe-et-Moselle. La filière bovine dans ce département compte 2.000 éleveurs et un cheptel d'environ 195.000 bêtes. Plus de 40.000 tests ESB sont réalisés chaque année.
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