Les surfaces cultivées en céréales d'hiver (toutes céréales sauf maïs) atteindraient, cette année, 6,836 millions d'hectares (Mha) contre 6,746 Mha l'an dernier, soit une hausse de 1,3% sur 2005 et de 5,2% sur la moyenne quinquennale. La sole de colza augmenterait beaucoup plus nettement (+ 6,6% par rapport à 2005 et + 17,6% sur la moyenne des cinq dernières années), conséquence sans doute, des belles perspectives offertes au débouché des biocarburants. "Dans l'ensemble, les conditions climatiques du mois de novembre ont été favorables aux semis et à la bonne levée des cultures d'hiver", a précisé le SCEES. Les surfaces plantées en blé tendre et en orge d'hiver gagneraient 4%. La progression serait de 3% pour l'avoine et de 2% pour le seigle.
La hausse la plus significative serait à mettre, selon le ministère, au crédit du blé dur dont les superficies augmenteraient de 6% comparé à 2005 et de 31% par rapport à la moyenne quinquennale. "Les surfaces blé dur progressent pour la 3ème année consécutive et atteignent le meilleur niveau enregistré depuis quinze ans", affirme le SCEES. Mercredi, l'Office national interprofessionnel des céréales (ONIC) avait estimé à quelque 150.000 ha les surfaces supplémentaires consacrées, cette année, aux cultures d'hiver (céréales et colza) par rapport à 2005. "Cette progression des semis d'hiver laisse augurer d'une diminution des superficies en jachère ou des surfaces semées en maïs", avait prédit l'ONIC. Les cultures d'hiver (blé tendre, blé dur, orge, avoine, seigle, triticale, colza) sont plantées à l'automne et récoltées l'été suivant. Maïs et tournesol sont semés aux beaux jours et moissonnés à l'automne.
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