"Le rabais est une anomalie, mais une anomalie fondée sur une anomalie bien plus grande, qui est la distorsion des dépenses dans l'UE", a déclaré aux Communes le ministre des Affaires étrangères Jack Straw. "Il demeurera inchangé parmi les 15 membres (présents avant l'élargissement à 25 en mai 2004, ndlr) à moins qu'il y ait un accord sur la cause sous-jacente", a ajouté M. Straw dans une allusion transparente à la PAC. "Nous n'abandonnerons aucune part du rabais allant vers la PAC ni aucune part du rabais venant des 15 membres originels", a indiqué de son côté le porte-parole du Premier ministre Tony Blair. "Ce à quoi nous renonçons", a-t-il ajouté, "c'est la part du rabais qui va à l'aide aux infrastructures des pays qui ont accédé" en 2004. Plus tôt dans la journée, le porte-parole avait réaffirmé l'exigence britannique d'un réexamen à moyen terme de la PAC.
Le Royaume-Uni, qui assure jusqu'à fin décembre la présidence de l'Union européenne, doit annoncer ses dernières propositions budgétaires mercredi vers 11H00 GMT, simultanément à Bruxelles et à Londres. La France, principal promoteur des aides agricoles, s'est dite mardi "prête à négocier" lors du sommet de Bruxelles jeudi et vendredi. Le Premier ministre français Dominique de Villepin a toutefois estimé que la proposition britannique n'est "pas acceptable".
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