La Grande Bretagne lie fermement son rabais à l'évolution de la PAC

Le gouvernement britannique, qui doit présenter mercredi son ultime proposition de budget européen pour 2007-2013, a de nouveau lié fermement mardi l'évolution de son rabais à celle de la Politique agricole commune (PAC).

"Le rabais est une anomalie, mais une anomalie fondée sur une anomalie bien plus grande, qui est la distorsion des dépenses dans l'UE", a déclaré aux Communes le ministre des Affaires étrangères Jack Straw. "Il demeurera inchangé parmi les 15 membres (présents avant l'élargissement à 25 en mai 2004, ndlr) à moins qu'il y ait un accord sur la cause sous-jacente", a ajouté M. Straw dans une allusion transparente à la PAC. "Nous n'abandonnerons aucune part du rabais allant vers la PAC ni aucune part du rabais venant des 15 membres originels", a indiqué de son côté le porte-parole du Premier ministre Tony Blair. "Ce à quoi nous renonçons", a-t-il ajouté, "c'est la part du rabais qui va à l'aide aux infrastructures des pays qui ont accédé" en 2004. Plus tôt dans la journée, le porte-parole avait réaffirmé l'exigence britannique d'un réexamen à moyen terme de la PAC.

Le Royaume-Uni, qui assure jusqu'à fin décembre la présidence de l'Union européenne, doit annoncer ses dernières propositions budgétaires mercredi vers 11H00 GMT, simultanément à Bruxelles et à Londres. La France, principal promoteur des aides agricoles, s'est dite mardi "prête à négocier" lors du sommet de Bruxelles jeudi et vendredi. Le Premier ministre français Dominique de Villepin a toutefois estimé que la proposition britannique n'est "pas acceptable".

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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