Le président du Parlement européen Josep Borrell a rejeté mardi 6 décembre, comme la plupart des gouvernements européens, les propositions britanniques sur le budget 2007-2013 de l'Union européenne.
M. Borrell a jugé "inacceptable", dans un communiqué, le projet britannique qui prévoit une baisse de l'enveloppe globale, à 846,75 milliards d'euros, soit 1,03% du PIB de l'UE, bien en dessous du montant souhaité par la Commission et du Parlement européens. Les principales coupes du projet britannique portent sur les aides aux nouveaux Etats membres (14 mds EUR) et le développement rural (7 mds EUR). "La Commission européenne les considère comme inacceptables. Je partage ce point de vue. Ce qui n'est pas acceptable ne doit pas être accepté", a-t-il indiqué.
La commission européenne plaide pour un budget important sur la période de 943 milliards d'euros (1,14% du PIB), alors que selon le Parlement, 883 milliards d'euros (1,07% du PIB) seraient suffisants. La quasi totalité des capitales européennes, et notamment les nouveaux Etats membres, ont réagi négativement mardi à la proposition britannique. Les critiques ont surtout mis en avant le fait que les nouveaux Etats membres, les plus pauvres et les plus pressés de recevoir de l'aide, seraient les plus touchés par cette proposition. "Les coupes budgétaires proposées affectent plus particulièrement les politiques de cohésion. Elles vont à l'encontre du principe de solidarité entre Etats membres", a souligné M. Borrell. "Nous ne pouvons pas aujourd'hui revenir sur nos promesses et nos engagements.
Les pays qui ont bénéficié de la cohésion ne peuvent oublier ces principes au moment où d'autres doivent en profiter", a-t-il ajouté. Josep Borrell avait déjà estimé dans une tribune publiée mardi par le quotidien grec de droite Elefthéros Typos, qu'une telle limitation du budget européen "interdit d'atteindre l'équilibre" entre les trois objectifs poursuivis par l'UE, soit le "respect des engagements" pris auprès des nouveaux membres, "la poursuite des politiques structurelles et environnementales" et "le développement de politiques d'avenir".
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