Ces actions visent à "enrayer" la chute de la consommation de viande de volaille qui a suivi la médiatisation des dispositifs de prévention de la grippe aviaire, ont expliqué les organisateurs, qui sont la section avicole de la FRSEA, le syndicat des Jeunes Agriculteurs et le Comité régional avicole. "Cette baisse est aujourd'hui stabilisée à -15% alors qu'il n'y a aucun risque à manger de la volaille. On a vraiment le sentiment que la machine médiatique s'est emballée et a effrayé inutilement le consommateur", a indiqué Jean-François Ramon, responsable de la section avicole de la FDSEA de Maine-et-Loire.
Revêtu d'un T-Shirt affichant le slogan "La volaille française, j'adore", M. Ramon a proposé à des clients d'un hypermarché d'Angers une dégustation de poulet jaune certifié, en compagnie de plusieurs autres producteurs de Maine-et-Loire. "On n'a jamais été aussi pointu dans le contrôle et la qualité de nos productions", a affirmé Jean-Jacques Richard, éleveur de poulets et de dindes à Chazé-Henry. Deux autres actions sont programmées samedi à La Roche-sur-Yon (Vendée) et à Laval (Mayenne). L'aviculture représente près de 5.000 producteurs et environ 15.000 emplois induits en Pays-de-la-Loire, une région qui abrite plusieurs productions labellisées (Loué, Challans).
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?