L'objectif est de "renforcer la préparation au sein de l'UE pour réagir de manière coordonnée en cas d'urgence et prendre les mesures sanitaires appropriées", a expliqué devant la presse le commissaire européen à la Santé des consommateurs, Markos Kyprianou. Ces déclarations interviennent quelques jours après un exercice de simulation destiné à tester les capacités de l'Union européenne à réagir efficacement face à une éventuelle pandémie. Cet exercice n'était "pas une compétition" et il n'était pas question de désigner "un vainqueur", a estimé M. Kyprianou. L'idée était "d'identifier les faiblesses et de les corriger". Le commissaire n'a cependant donné aucune précision sur les lacunes constatées lors de ce test, indiquant qu'une analyse complète serait publiée en février 2006. Interrogé, M. Kyprianou a toutefois reconnu qu'à "travers cet exercice, on pouvait trouver des arguments en faveur" d'une approche coordonnée de l'UE en matière de stocks d'antiviraux et vaccins.
Dans deux communications publiées ce mardi, Bruxelles énonce les éléments essentiels que doivent contenir les plans nationaux de lutte contre la grippe aviaire et détaille les responsabilités de chacun -- la Commission, les Etats membres -- au fil de l'évolution d'une crise de type grippe aviaire. D'une façon plus générale, l'exécutif européen prône aussi une coopération renforcée pour d'autres menaces, bioterroristes par exemple. Mardi, le commissaire Kyprianou a par ailleurs rencontré les fabricants européens de vaccins. En cas de besoin, "l'industrie est prête à travailler avec nous pour faire basculer la production de vaccins contre la grippe saisonnière vers celle (d'éventuels) vaccins contre une pandémie", a-t-il expliqué, ajoutant que les 25 devaient de leur côté clarifier leurs "besoins en vaccins contre la grippe saisonnière".
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